L’académie Goncourt a communiqué ce mardi sa première sélection pour le Goncourt 2024, dont le lauréat sera connu le 4 novembre.
La première sélection de romans du prix Goncourt révélée mardi, avec seize titres, comprend Gaël Faye et Kamel Daoud, parmi les vedettes de cette rentrée littéraire. Ces deux titres faisaient partie des plus scrutés, l’un étant le deuxième roman d’un auteur connu pour le best-seller Petit Pays en 2016, l’autre ayant manqué de peu le Goncourt 2014 pour Meursault, contre-enquête.
Les surprises sont l’arrivée dans la liste d’un ancien auteur de romans policiers, Olivier Norek, qui parle cette fois de la guerre russo-finlandaise de 1940, et d’un livre qui ne ressemble pas à un roman, celui de Thomas Clerc, vaste déambulation dans le nord de Paris.
Le plus prestigieux des prix littéraires français doit être décerné le 4 novembre. Avant cela, une deuxième sélection est prévue le 1ᵉʳ octobre, puis le nom des quatre finalistes sera révélé le 22 octobre.
Le Goncourt 2024 garde les mêmes jurés qu’en 2023, mais a changé de président. Philippe Claudel a été élu à ce poste en mai, succédant à Didier Decoin, tandis que Camille Laurens est devenue secrétaire générale.
Les seize titres sélectionnés sont également en lice pour le prix Goncourt des lycéens, décerné le 28 novembre, et le prix Goncourt des détenus, remis le 17 décembre.
La liste de la première sélection
Ruben Barrouk, Tout le bruit du Guéliz (Albin Michel)
Thomas Clerc, Paris, musée du XXIᵉ siècle (Les Éditions de Minuit)
Sandrine Collette, Madelaine avant l’aube (JC Lattès)
Kamel Daoud, Houris (Gallimard)
Gaël Faye, Jacaranda (Grasset)
Hélène Gaudy, Archipels (Éditions de l’Olivier)
Philippe Jaenada, La désinvolture est une bien belle chose (Mialet-Barrault)
Maylis de Kerangal, Jour de ressac (Verticales)
Étienne Kern, La Vie meilleure (Gallimard)
Emmanuelle Lambert, Aucun respect (Stock)
Rebecca Lighieri, Le Club des enfants perdus (P.O.L)
Carole Martinez, Dors ton sommeil de brute (Gallimard)
Thibault de Montaigu, Cœur (Albin Michel)
Olivier Norek, Les Guerriers de l’hiver (Michel Lafon)
Jean-Noël Orengo, « Vous êtes l’amour malheureux du Führer » (Grasset)
Abdellah Taïa, Le Bastion des larmes (Julliard)